Pour vous lancer en Allemagne, choisissez la mise en action avec phases de test et d’itération
La fin d’un mythe : l’étude de marché à rallonge de 40 pages n’est plus la meilleure solution, ni pour créer son entreprise ni pour attaquer un nouveau marché export.
Comme le souligne « les Echos » du 29 septembre 2015 à propos de la création d’entreprise, l’idée centrale est d’aller rapidement se confronter à son marché.
« Nous sommes passés d’un ancien modèle cartésien, où il fallait faire une minutieuse étude de marché avant de se lancer, à une démarche basée sur l’action » constate Philippe Silberzahn professeur d’entrepreunariat à l’EM Lyon. « Les startups appliquent aujourd’hui des méthodes basées sur la mise en action, de phases de test et d’itération. Dans cette ligne, on trouve le lean start-up, où l’entreprise sort un produit minimum viable et l’améliore petit à petit en fonction des tests du marché ».
De jeunes entrepreneurs témoignent : « avant même de mettre au point le premier produit, nous sommes allés très vite démarcher de potentiels distributeurs. Même si nous n’avions qu’un PowerPoint à leur montrer, leurs retours ont été précieux. Cela nous a permis de confronter le produit à leur connaissance du marché. Nous voulions voir si notre produit suscite l’envie et trouver le détail qui fera la différence avec la concurrence. Contrairement à une démarche de création classique, nous ne passons pas six mois à faire une étude de marché en nous demandant à quel prix nous allons vendre notre produit et quelle sera notre marge. Nous nous concentrons sur le terrain. »